ORSA dans le contexte Covid-19.
Depuis fin 2019, la crise sanitaire liée à la Covid-19 sévit dans le monde entier. Les répercussions de cette crise sont observées dans tous les domaines, à toutes les échelles de la société et le monde de l’assurance n’est pas épargné. Tel que l’a souligné la présidente de la FFA (Fédération Française de l’Assurance), Florence Lustman, lors de la présentation du bilan 2020 de la FFA, l’année 2020 est « une année totalement inédite à tous égards ». Ce bilan fait état d’une baisse de 5 % du ratio de solvabilité en assurance non-vie et de 34 % en assurance vie comparativement à l’année 2019. Cependant les conséquences de la Covid-19 impactent différemment les assureurs suivant leur profil de risque.
Au regard des effets de la crise à l’échelle européenne, l’EIOPA1 avait dans un premier temps proposé dans son Consultation Paper du 22 décembre 20202, la mise en place d’un ORSA ad-hoc prenant en compte les impacts de la crise sanitaire à court, moyen et long terme. Ce texte a fait l’objet de nombreux retours sur lesquels s’est appuyé l’EIOPA pour publier un supervisory statement. Optimind vous propose de revenir sur ses 2 documents.
Au-delà des implications opérationnelles, la mise en place de cet exercice ad-hoc suscite certaines problématiques notamment au sujet du bien fondé des hypothèses, de l’intensité des impacts à prendre en compte ainsi que des méthodes de modélisation à adopter. Tous ces aspects doivent être les plus pertinents possibles pour le profil de risque de l’organisme d’assurance.
