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Optimind devient Accenture.

Un rapprochement dédié à adresser les futurs enjeux du secteur assurantiel

Dans un monde en perpétuel mouvement, l’adaptation est plus que jamais essentielle pour se positionner face aux risques émergents de plus en plus nombreux, et de plus en plus intenses.
Face à ces nouveaux enjeux de marché, Accenture, avec l’acquisition d’Optimind, se positionne pour accompagner les acteurs du secteur financier à naviguer dans cet environnement en évolution permanente.

Rencontre avec Damyen Aquilina et Gildas Robert, directeurs exécutifs d'Accenture.

Accenture a fait l’acquisition d’Optimind Part of Accenture en juillet 2023, qu’est-ce que cela signifie pour vos clients respectifs ? 

Damyen Aquilina : L’acquisition d’Optimind par Accenture donne naissance à un acteur en capacité d’adresser de bout en bout les grands projets de transformation des acteurs assurantiels. Elle constitue la rencontre de deux offres de valeur qui se complètent parfaitement.
En complément des capacités technologiques dont disposait déjà Accenture, la mise en commun de nos équipes aboutit notamment à la constitution d’une équipe de 120 consultants, actuaires, chargés d’études actuarielles et ingénieurs datascientists.
Gildas Robert : Depuis l’acquisition d’Optimind Part of Accenture en juillet 2023, outre la poursuite de nos missions courantes respectives, l’accent a été mis sur la convergence et la création d’offres mettant à profit le potentiel de synergies ayant motivé ce rapprochement. 
Ces offres visent à limiter le temps consacré par les équipes aux tâches à moindre valeur ajoutée et à accorder une place centrale au positionnement de l’offre, à l’actuariat et à la gestion des risques, qui doivent à notre sens constituer le cœur de la stratégie des assureurs. Pour ne citer que nos premiers axes de travail communs, nous partageons notamment les offres suivantes :

  • industrialisation des processus des directions techniques et financières, et notamment le fast-close IFRS 17, sujet sur lequel Accenture et Optimind se retrouvaient naturellement du fait des interventions respectivement menées sur le marché ;
  • M&A et les chantiers associés de Post-Merger Integration ;
  • développement de la préventionet le pilotage de la rentabilité ;
  • adaptation au changement climatique et accompagnement dans la mise en œuvre des exigences en matière de communication extra-financière.

Selon vous, quels sont les risques émergents les plus susceptibles d’augmenter dans les années à venir ? 

Gildas Robert : Les risques liés au changement climatique sont amenés à transformer de plus en plus défavorablement nos économies dans les années à venir. Nous faisons face à des risques majeurs à long terme et qui vont se traduire à la fois à travers les évènements climatiques extrêmes, les risques de transition ainsi que les risques liés à la santé humaine. 
En parallèle, les risques liés à la numérisation croissante des activités sont également amenés à progresser. Les innovations technologiques, et notamment le développement de l’IA, peuvent également renforcer le risque cyber, si elle est utilisée dans l’objectif de nuire.
Plus récemment, les tensions géopolitiques se sont accentuées dans différentes régions du globe. Elles peuvent se traduire directement en conflits armés, mais également en impacts économiques majeurs liés aux sanctions économiques imposées entre les différents blocs régionaux.
Damyen Aquilina : Au-delà des pertes directement attribuables à la réalisation des risques précédemment évoqués, ces derniers engendrent également des risques économiques et financiers pour les assureurs, en tant qu’investisseurs institutionnels. L’interdépendance des risques à l’actif et au passif des assureurs se fait de plus en plus prégnante et nécessite le déploiement d’équipes pluridisciplinaires pour une réponse / solution globale.

Comment le monde de l’assurance peut-il adresser ces problématiques ? Quelles sont les priorités ? 

Gildas Robert : L’émergence de nouveaux risques s’accompagnant de l’émergence progressive de nouvelles réglementations, des efforts permanents doivent être menés en matière de mise et maintien en conformité. Ces efforts doivent s’accompagner du déploiement d’une gouvernance permettant la clarification des chaînes décisionnelles et des responsabilités.
Ces nouveaux risques induisent des problématiques multiples. Bien évidemment, en tant qu’entreprises les sociétés d’assurance doivent elles-mêmes se prémunir des effets néfastes susceptibles de survenir en cas de réalisation des aléas.
Les sociétés d’assurance suivent l’évolution des usages et des risques qu’ils induisent, adaptent leurs offres en matière de produits, garanties et services et développent de plus en plus des actions de prévention. Les savoir-faire actuariels couplés à des compétences en matière de valorisation de données constituent les compétences indispensables pour maximiser la valeur ajoutée perçue par les clients finaux.
Damyen Aquilina : Au travers de cette acquisition, nous sommes en capacité d’accompagner l’ensemble des acteurs du marché de l’assurance sur l’intégralité des travaux nécessités par ces adaptations.
Notre analyse des risques émergents fait apparaître trois grands domaines de préoccupations pour nos clients : le risque climatique, le risque technologique, qu’il soit lié à la cyber sécurité ou qu’il découle de l’introduction de nouvelles technologies qui viennent bouleverser nos usages (IA / GenAI) et, le risque géopolitique.
Afin de maximiser leur efficience et le respect des contraintes réglementaires en matière de communication, les assureurs sont logiquement enclins à réinterroger régulièrement leurs processus de production et à les optimiser. Cette optimisation des process passe principalement par leur rationalisation et leur industrialisation via le recours à des composantes technologiques.

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