De la voiture traditionnelle à la voiture connectée.

Les assureurs automobile traditionnels connaissent, depuis ces dernières années, un phénomène de saturation : faible renouvellement des parcs automobile, intensification de la concurrence avec le développement de la souscription internet et la possibilité de résilier plus facilement son contrat pour l’assuré - loi Hamon…

Pour faire face à cette situation, les assureurs explorent depuis quelques années déjà, de nouvelles pistes pour gagner des parts de marché supplémentaires.

C’est grâce à l’essor de la technologie et notamment du Big Data qu’ils peuvent désormais concevoir une nouvelle offre automobile avec l’apparition ces dernières années des objets connectés. Ceux-ci permettent notamment de collecter, grâce à des systèmes de boîtier embarqué dans le véhicule, une multitude de données brutes liées au conducteur, au véhicule ainsi qu’à l’environnement de conduite.

L’intérêt de ces nouvelles données ? Un levier de croissance et de rentabilité pour l’assurance, qui sera en mesure de s’appuyer sur ces informations collectées pour proposer des tarifs adaptés en fonction du comportement sur la route de leurs assurés, des services de prévention ou encore de l’assistance en temps réel.

Bien évidemment, il ne s’agira pas de se limiter à la collecte de données mais d’investir sur l’ensemble de la chaine de valeur permettant d’exploiter cette masse d’information : stockage, sécurisation, traitements, analyses.

L’assureur doit être en mesure de s’adapter en tirant parti des innovations technologiques adoptées par les assurés.

Cette nouvelle façon d’aborder l’offre d’assurance automobile suscite néanmoins quelques questions :

• Aujourd’hui où en est l’assurance connectée, et quelles évolutions peut-on envisager à moyen terme pour l’assureur et l’assuré ?
• Quels sont les défis des assureurs pour valoriser ces nouvelles données collectées dans les offres proposées au client ?
• Quelles sont les limites soulevées par cette technologie ?