LCB-FT : de précieux auxiliaires.

Alors que le Gafi a mis en avant la robustesse du dispositif français de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, l’assurance apparaît comme un rouage essentiel du mécanisme. ./..

Pour Carole Riaux, Senior Manager Risk Management chez Optimind : « Globalement, il ressort du rapport d'évaluation du Gafi que les institutions financières, et par conséquent les organismes d'assurance, appréhendent bien leurs risques de blanchiment et de financement du terrorisme. Le Gafi a relevé des efforts conséquents sur le volet financement du terrorisme mais a relevé des améliorations à apporter sur le volet blanchiment d'argent. Ce constat est en phase avec ceux que nous pouvons faire pour le secteur de l'assurance : des efforts restent en effet encore à mener pour scénariser et identifier les opérations pouvant relever d'un délit de blanchiment et faire l'objet d'une déclaration auprès de la cellule de renseignement financier. Toutefois, force est de constater que l'assurance demeure un secteur très contributeur, à l'instar du secteur bancaire, si nous le comparons avec les contributions d'autres secteurs assujettis et tout autant exposés au risque de blanchiment et de financement du terrorisme. » 

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