Article de presse

Timide entrée de la robotisation dans les fonctions risques et conformité.

Restitution enquête RPA

mai 2019

Pointages, validations et contrôles… La conformité est aujourd'hui très consommatrice de papier et de temps. Une étude publiée mardi 21 mai par le spécialiste de la gestion des risques Optimind révèle que les tâches de contrôle et conformités répétitives sont « très importantes » dans 35 % des cas et « modérées » dans 49 %. « Les organisations utilisent majoritairement des supports papier, par conséquent les contrôles sont obligatoirement faits manuellement car l'utilisation de la Gestion électronique des documents (GED) n'est pas généralisée », assure l'étude. Ainsi, 59 % des répondants (une centaine de banques, assurances, mais aussi des groupes industriels ou de services) ont identifié des contrôles « majoritairement manuels » et 32 % « exclusivement automatiques », alors que 17 % sont dans un environnement de contrôle qualifié de « semi-automatique ».

Le recours à la « RPA » (« Robotic Process Automation ») reste donc assez faible dans ce domaine du contrôle des risques et de la conformité : seules 39 % des structures déclarent « avoir implémenté une solution de RPA ou avoir connaissance d'un projet de RPA au sein de leur entreprise ». C'est faible. « Il y a encore sur le terrain une réticence ou une méconnaissance du champ des possibles. L'automatisation a d'abord été envisagée pour le traitement de la fraude, mais en réalité beaucoup d'opérations de contrôle et conformité de premier comme de deuxième niveau pourraient être traitées de façon automatique et systématique », remarque Dan Chelly, senior partner Risk Management chez Optimind. Par exemple ? L'extraction et l'analyse de résultats ou de bases de données (dans 64 % des entreprises utilisant la RPA), la constitution de dossiers de pré-analyse (72 %), la consolidation de fichiers ou données issus d'une ou plusieurs applications informatiques (84 %), la recherche et le croisement de données internes et externes (64 %).

./..

Découvrir l'article sur le site Les Echos

Média

Les Echos

Partager

Média

Les Echos

Partager