Article de presse

Assurance Vie - Eurocroissance, les assureurs en phase d'échauffement.

novembre 2016

L’eurocroissance pâtit d’un contexte très défavorable. En attendant des jours meilleurs, les assureurs, toujours poussés par la nécessité de proposer une alternative aux fonds euros, testent des produits voisins de ce nouveau type de contrat, qui permettent d’initier l’épargnant aux risques.

Préconisés par le rapport Berger-Lefebvre, les fonds eurocroissance, formellement créés par la loi de finan­ces rectificative du 29 décembre 2013, sont nés sous les meilleurs auspices. La formule se veut triplement gagnante alors que les fonds euros sont à la peine : orienter une partie de l’épargne des Français vers « l’économie réelle », doper les rendements versés aux assurés tout en maintenant une garantie du capital et, enfin, alléger les exigen­ces en fonds propres des assureurs. D’ailleurs, celle qui était encore la FFSA, n’hésitait pas à évoquer « l’assurance vie du XXIe siècle ».

« Les fonds croissance plus adaptés au contexte de taux bas »

« La répartition provision mathématique/ provision de diversification des fonds euros croissance/ croissance va notamment dépendre du niveau de la garantie au terme . Sil'assuré opte pour un fonds eurocroissance garantie de 100%%) sur un horizon de ans, dans le contexte actuel de taux très bas, la quasi-totalité de la prime sera investie en actifs non-risqués de types obligations . Seule une faible partie fera l'objet d 'une provision de diversification pour être investie sur des actifs plus risqués . Celarevient quasiment à reproduire un fonds euros, qui en plus , ne disposerait pas de la richesse latente des fonds euros actuels.
Les fonds croissance , dont la garantie est inférieure à 100%, permettent une provision de diversification plus importante, plus adaptée au contexte de taux bas
. » - Gildas Robert, directeur métier Actuarait Conseil chez Optimind WInter

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Argus de l'assurance

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