Article de presse

L'angoisse des banquiers et assureurs.

avril 2016

Les banquiers sont inquiets et commencent à le dire haut et fort. François Perol, le président du directoire de la BPCE, a même estimé hier que la situation était plus difficile aujourd’hui qu’en 2009 pour les banques "car elles vivent des transformations fondamentales, dans un environnement qui est incroyablement difficile en raison des taux d’intérêt négatifs". Les plus fragiles, face à la politique de la BCE qui lamine leurs marges, sont celles qui recueillent d’importants dépôts de leurs clients.

La banque centrale européenne les oblige en effet à déposer chez elle une partie de leurs liquidités excédentaires, et à lui payer pour ces sommes  0,40 % d’intérêts. Pour une banque, détenir du cash est donc devenu coûteux. Surtout, alors qu’elles prêtent de moins en moins cher aux ménages et aux entreprises, puisque les taux des crédits suivent la baisse des taux sur les marchés, elles ne voient pas diminuer aussi vite leur coût de leurs ressources....

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Le Figaro

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