Article de presse
News Assurances Pro a recueilli les propos de Christophe Eberlé, vice-président de l'Institut des Actuaires, pour l'ouverture, ce 22 mai, de son Congrès annuel..
mai 2013

Quel est le thème de cette journée ?
Le Congrès est placé sous le signe de l'innovation.
Nous avons souhaité avec Thomas Béard et l'Institut des Actuaires, souligner le rôle important des
actuaires en termes d'innovation et de créativité.
L'actuariat n'est pas uniquement une matière destinée à appliquer des règles, des méthodes ou
des procédures mais c'est aussi une opportunité pour des professionnels de la gestion du risque
d'apporter de l'innovation au sein d'un secteur qui en a besoin et qui, demain, aura beaucoup de
défis à gérer, que ce soit au niveau des produits ou au niveau de la réglementation.
Pourquoi ce choix de l'innovation ? Aujourd'hui, l'actuaire est au croisement de plusieurs
problématiques et de places où l'innovation est devenue une nécessité.
On l'a vu récemment avec l'accord national interprofessionnel où l'actuaire, en tant qu'expert
indépendant, aura beaucoup de choses à produire, à gérer.
On le voit aussi avec l'épargne et le rapport Berger-Lefebvre.
A ce propos, Karine Berger interviendra lors du Congrès et ce sera l'occasion d'avoir une réflexion
sur l'innovation liée à l'épargne et à la gestion de long terme.
Le sujet fil rouge de ces dernières années est Solvabilité II.
Il nous faut trouver une solution pour sortir de l'impasse dans laquelle nous sommes depuis
maintenant quelques années, sur le pilier 1 principalement.
Les actuaires travaillent aujourd'hui à innover et à trouver des solutions réglementaires pour que
Solvabilité II puisse être éventuellement mis en place comme prévue en 2016.