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NOUVEL ENCADREMENT DES RISQUES OPERATIONNELS - SMA.

Quels impacts pour les banques ?

L’arrêté du 3 novembre 2014 définit le risque opérationnel comme le risque de pertes découlant d’une inadéquation ou d’une défaillance des processus, du personnel et des systèmes internes ou d’événements extérieurs, y compris le risque juridique. Sont notamment concernés les erreurs humaines, les fraudes, les défaillances des systèmes d’information, les problèmes liés à la gestion du personnel, les litiges commerciaux, etc. 

Le risque opérationnel peut engendrer des pertes très importantes pour les établissements bancaires. C’est pourquoi, la réglementation « Bâle II », incite les établissements bancaires à allouer suffisamment de fonds propres au titre du risque opérationnel pour pouvoir couvrir les pertes inattendues et rester solvables en cas de crise. 

Aujourd’hui, trois méthodologies de calcul peuvent être utilisées par les banques pour calculer les fonds propres au titre du risque opérationnel : la méthode de base, la méthode standard ou encore la méthode par mesure avancée. Ces trois méthodes laisseraient place à une unique approche dite « Standardised Measurement Approach » (SMA).