La dépendance, perspectives et gestion d’un risque évolutif.

Alors que le vieillissement actuel de la population française est une préoccupation majeure pour notre système de santé publique, la question de la dépendance revêt une importance croissante. Le gouvernement, à travers Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, s’est emparé du sujet en organisant une consultation citoyenne : « Comment mieux prendre soin de nos aînés ? ». Débutée en octobre 2018, elle s’est étalée sur deux mois et des propositions concrètes ont été portées : amélioration du lieu de vie du dépendant, aides aux aidants, etc. Ce n’est cependant que la première étape d’une réflexion plus profonde qui doit déboucher à terme sur le rapport de Dominique Libault et un projet de loi en 2019. Dans cette optique, les acteurs de l’assurance se mobilisent pour proposer des mesures visant à réduire les coûts et favoriser la couverture assurantielle de ce risque. Le plafonnement des prix des EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) et une facturation fonction des revenus font partie de celles-ci, au même titre que le maintien à domicile favorisé pour les personnes en perte d’autonomie.
C’est dans ce contexte que s’est inscrite la table-ronde sur le thème de la dépendance organisée le 19 février par Optimind. Elle a réuni des représentants d’acteurs historiques de ce sujet, aux visions complémentaires et contribuant directement au développement du marché de l’assurance dépendance.