Article de presse

Dans un contexte de taux bas, les assureurs sont invités à tenir compte de différents scénarios.

septembre 2015

Corinne Jehl, actuaire et practice leader épargne, Optimind Winter, est revenue sur le cas pratique publié dans le numéro 659 de L’Agefi Actifs. Elle a notamment évoqué l'éventualité d'une mutualisation des réserves latentes comprises dans les fonds euros et les fonds euro-croissance.

Dans le cas pratique « Perspectives et relais face à l’environnement de taux bas », publié dans L’Agefi Actifs, n°659, p. 32, les experts de la société Optmind Winter ont matérialisé l’incidence de trois scénarios différents pour les assureurs. L’un dit « à la japonaise » induit une inévitable baisse des taux de rendement. L’autre consiste en une remontée progressive. Le dernier porte en une remontée brutale des taux.  

Corinne Jehl a notamment précisé l’hypothèse d’une remontée brutale des taux. « Nous avons considéré une remontée brutale des taux de 140 points de base durant deux années consécutives ».

Elle a également expliqué en quoi un taux de rendement élevé n’implique « pas forcément une stratégie imprudente, mais peut au contraire indiquer une gestion optimale d’allocation d’actifs ».

Si le stock de réserve est un indicateur de prudence « plus intéressant », il y a peu de transparence sur les plus-values latentes. En revanche, la PPB a fait l’objet d’une communication importante en début d’année.

Autre question, en quoi une remontée des taux profiterait-elle à l’eurocroissance ?

Pour Corinne Jehl, une telle évolution « permettrait une part de provision de diversification élevée, c’est-à-dire plus de souplesse pour l’assureur dans la gestion du fonds, et le fonds pourrait espérer bénéficier d’une plus grand performance ».

L’experte a également fait part de sa position quant à l’éventualité d’une mutualisation des réserves latentes des deux compartiments du fonds euros et du fonds euro-croissance, telle que l’option est présentée dans le rapport sur le financement de l’investissement des entreprises.

Elle considère qu’« il y a une certaine équité à ce qu’une partie des réserves du fonds euro bénéficie au fonds euro-croissance ».

Elle revient également sur les deux types de mutualisation qui pourraient être mises en œuvre, à savoir, une totale mutualisation des deux fonds ou le transfert d’une partie de la réserve en fonction du montant transféré par les assurés des deux fonds. 

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