Des données fiables, sinon rien.
Poussés par les exercices à blanc demandés par le régulateur et par la prochaine entrée en vigueur de Solvabilité II, les assureurs se mobilisent pour faire avancer le volet reporting du nouveau régime prudentiel. Le chantier a pris du retard.
UN CHANTIER FASTIDIEUX // Pour être prêt à fournir cette avalanche d'informations, les assureurs s'équipent. Et investissent. La mise en place du pilier 3 est aussi un chantier coûteux. Si certains disposent déjà de la technologie nécessaire pour produire ces reportings, d'autres doivent se doter d'outils spécifiques à même d'éditer les reportings prudentiels. Le niveau de détail des données qui sont nécessaires et le délai réduit pour les produire poussent les acteurs à acheter des logiciels auprès des grands éditeurs de la place comme SAP, BearingPoint, Effisoft, Moody's ou IBM, pour ne citer qu'eux. « Aujourd'hui, quasiment tous les acteurs de la place ont fini de sélectionner leurs outils de reporting », relève Bertrand Pitavy, directeur métier en charge des projets & maîtrise d'ouvrage chez OptimindWinter.
